Comme chaque année, la DGCCRF a procédé en 2019 à des enquêtes dans le domaine des contaminants chimiques des denrées alimentaires. Ces enquêtes ont conduit à l’analyse de 2 376 échantillons.
Voici les résultats :
- Mycotoxines :
Sur 707 échantillons analysés, 36 se sont révélés non conformes (5%) : 16 figues et dérivés, 9 fruits à coque, 3 arachides et dérivés, 8 raisins secs.
- Mycotoxines, ergot, alcaloïdes de l’ergot et alcaloïdes tropaniques :
Sur 370 échantillons analysés, 10 ont été jugés non-conformes (2,7%) : 4 en raison de leur teneur en ochratoxine A (1 bois de réglisse, 1 blé dur, 1 sarrasin et 1 farine de seigle), 3 en raison de leurs teneurs en aflatoxines B1 et/ou totales (2 riz et 1 gingembre), 2 en raison de leur teneur en patuline (1 jus de pomme et 1 cidre), 1 en raison de sa teneur en toxines du Fusarium (pâtes alimentaires).
- Eléments traces métalliques (plomb, cadmium, mercure, nickel, arsenic, étain et iode) :
Sur 481 échantillons analysés, 7 échantillons étaient non conformes (1 ,8%) : 5 compléments alimentaires à base de d’algue (Fucus vesiculosus) en raison de leur teneur en iode, 1 échantillon de riz rouge biologique en raison de sa teneur en arsenic inorganique, 1 échantillon de semoule de manioc en raison de sa teneur en plomb.
- Substances néoformées (HAP, 3-MCPD et esters du 3-MCPD, acrylamide, furane et dérivés méthylés du furane) :
Au total 324 échantillons ont été analysés, 35 (11 %) n’étaient pas conformes.
Pour les HAP, sur 109 échantillons analysés seul 1 échantillon n’était pas conforme.
Pour l’acrylamide, sur 220 échantillons analysés, 27 présentaient une teneur supérieure à la teneur de référence (11 chips de pommes de terre, 4 frites prêtes à consommer, 5 produits de boulangerie fine, 5 baguettes, 1 café torréfié, 1 aliment infantile).
Pour les esters d’acides gras de glycidol, sur 170 échantillons, 2 échantillons présentaient une teneur préoccupante (1 pain au lait et 1 biscuit fourré) et 1 présentait une teneur supérieure à la future teneur maximale réglementaire applicable à partir du 1er janvier 2021 (complément alimentaire à base d’huile de krill).
- Nitrates, ions perchlorate et chlorates :
Au total 208 échantillons ont été analysés, 1 échantillon de sucrines cultivées en Espagne « impropre à la consommation » en raison de sa teneur en chlorates.
- Alcaloïdes pyrrolizidiniques :
Sur 115 échantillons analysés, 3 échantillons (1 plante pour infusion, 1 origan et 1 assaisonnement contenant de l’origan) présentaient une teneur en AP supérieure à teneur maximale réglementaire applicable à partir du 1er juillet 2022.
- Hydrocarbures d’huile minérales :
100 échantillons ont été analysés et 29 ont été quantifiés. 15 échantillons présentaient une teneur en MOAH supérieure à 2 mg/kg (1 huile vierge de noix de coco, 9 chocolats ou cacaos, 1 échantillon de céréales pour petit déjeuner, 1 riz, 1 biscuit, 1 biscotte et 1 échantillon de cerneaux de noix).
- Dioxines et PCB :
Sur les 40 échantillons analysés, aucune non-conformité n’a été relevée.
- Alcaloïdes d’opium :
Sur les 31 échantillons analysés, 7 ont été déclarés « impropres à la consommation » (4 pains, 2 bagels et 1 brioche).