Le réseau européen de lutte contre la fraude alimentaire vient de publier son rapport annuel 2019.
Les activités frauduleuses qui impactent la chaîne agro-alimentaire peuvent constituer un risque pour le consommateur.
Le nombre de demandes d’assistance administrative pour suspicion de fraude alimentaire est passé de 234 en 2018 à 292 en 2019.
Ci-dessous le nombre de suspicion de fraude par type de produit :
- Huiles et graisses : 44. L’huile d’olive a été la plus notifiée.
- Poissons et produits dérivés : 42
- Viande et produits dérivés (hors volaille) : 38
- Fruits et Légumes : 28
- Volaille et produits dérivés : 16
- Fines herbes et Epices : 12
- Céréales et produits dérivés : 11
- Boissons alcoolisées : 10
- Noix, graines et produits dérivés : 10
- Autres produits : 12
Cinq types de non-conformités ont été listées :
- 47% concernant l’étiquetage erroné avec notamment la mention BIO sur des produits présentant des résidus de pesticide.
- 20% concernant le remplacement / dilution / ajout / retrait dans le produit : produits à base de viande dans lesquels le bœuf a été remplacé par du porc ou du cheval mais aussi des feuilles d’oliviers dans l’origan, du safran coupé avec des fibres d’étamines d’une autre espèce et la présence de riz peu onéreux dans du riz basmati.
- 16% sur le traitement et/ou process non approuvé : Pesticides non autorisés, thon traité au nitrite ou au monoxyde de carbone utilisé pour améliorer la couleur du produit.
- 15% concernant des non-conformités sur des documents : absence ou falsification de documents
- 2% sur la violation des droits de propriété intellectuelle : fraudes sur les Indications Géographiques, AOP, IGP souvent sur des vins ou de l’huile d’olive.
L’adultération est donc la deuxième cause de fraudes la plus répandue avec 20% des cas.